Un peu de notre histoire
C'est en 1937 qu'Edmond Fouss fonde le Musée gaumais pour préserver le patrimoine et les traditions de la Gaume face aux bouleversements qui ont lieu depuis la révolution industrielle.
Il l'établit ensuite le musée à Virton, dans l'aile subsistante du couvent des Récollets du 18e siècle.
Grâce à son dynamisme et à son rayonnement, le musée s'est étendu au fil des années.
Voici quelques jalons de son histoire :
En 1968, on édifie le clocher à bulbe, en témoignage de l'architecture typique des églises gaumaises, et on installe le Jacquemart qui sonne encore les heures chaque jour. L'un des seuls existant en Wallonie, cet automate en cuivre rouge et doré à la feuille est réalisé à l'effigie d'un moine récollet, « frère Jacques », en souvenir de la fonction première des lieux.
En 1990, une nouvelle aile à front de rue voit le jour : « le nouveau musée » ou « l'aile moderne ». Celle-ci est reliée à l'aile ancienne par une galerie de liaison vitrée et permet de présenter toute la diversité des collections du musée qui se sont beaucoup agrandies, notamment avec les fouilles archéologies menées par Gérard Lambert.
En 2021, après de longs travaux de rénovation, la partie gauche du bâtiment ancien est inaugurée en tant que galerie du Récollet. Elle constitue depuis un espace dédié aux expositions temporaires et autres événements tels que le cycle des conférences d'automne.
​
Mais le Musée gaumais, consacré à toute la Gaume, ne s'arrête pas à Virton. Au fil des années, il s'est adjoint de plusieurs antennes muséales dont le musée lapidaire de Montauban (Buzenol, Etalle), le musée de la vie rurale et de l'école d'autrefois de Montquintin (Rouvroy) et l'espace mérovingien de Saint-Léger. Grâce à ces antennes, le patrimoine régional est valorisé directement sur les lieux de sa découverte ou de sa création.